Financement stratégique : Un méga-investissement pour lancer la future grande mine d’or de Baomahun
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Financement stratégique : Un méga-investissement pour lancer la future grande mine d’or de Baomahun
Le secteur minier sierra-léonais franchit une étape décisive avec la finalisation d’un financement international majeur destiné au projet aurifère de Baomahun, appelé à devenir la première grande mine d’or commerciale du pays. La société FG Gold Limited a en effet conclu un accord de 330 millions USD avec l’Africa Finance Corporation (AFC) et l’African Export-Import Bank (Afreximbank), assorti d’un premier décaissement qui ouvre la voie à l’accélération des travaux. Avec le soutien complémentaire du groupe Trafigura, le montant total mobilisé par les institutions financières de développement africaines atteint désormais 430 millions USD soit 258 000 000 000 FCFA.Selon FG Gold, ce financement positionne Baomahun comme l’un des projets miniers les plus structurants de l’histoire de la Sierra Leone. Il permettra de développer des infrastructures critiques, d’assurer la mise en production dans les délais et d’accompagner la montée en puissance d’une filière aurifère moderne, conforme aux standards internationaux.Pour Oliver Tunde Andrews, fondateur et président exécutif de FG Gold, cette avancée marque « un nouveau chapitre pour la Sierra Leone », démontrant la capacité du continent à structurer et financer de grands projets miniers compétitifs. Du côté des partenaires financiers, l’AFC et Afreximbank saluent une opération emblématique de la coopération africaine et de la valorisation stratégique des ressources naturelles.Le projet, porté par Boxmoor Au et l’Africa Minerals and Metals Processing Platform (A2MP), s’appuie sur une expertise technique majoritairement africaine, appuyée par des acteurs internationaux renommés. Il est également présenté comme un modèle de développement responsable. FG Gold emploie déjà 90 % de Sierra-Léonais et prévoit jusqu’à 900 emplois directs et indirects pendant l’exploitation. La mine devrait contribuer à près de 10 % du PIB national.Parallèlement, un Fonds de développement communautaire alimenté par 1 % du chiffre d’affaires finance des projets structurants dans l’éducation, la santé, les infrastructures et l’agriculture, dont l’ouverture d’un centre communautaire, la construction d’une école primaire et la réhabilitation de la route Matotoka–Baomahun.Pour le gouvernement, cette opération représente un signal fort. Le ministre des Mines, Julius D. Mattai, y voit « une ère nouvelle de développement minier responsable », susceptible de transformer durablement l’économie nationale
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