Intelligence artificielle et formation professionnelle: L’employabilité et la compétitivité des entreprises au cœur d’une rencontre régionale

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Intelligence artificielle et formation professionnelle: L’employabilité et la compétitivité des entreprises au cœur d’une rencontre régionale

Les membres du Réseau africain des institutions et fonds de formation professionnelle (Rafpro) se sont engagés à promouvoir, à l’échelle du continent, des politiques de formation professionnelle innovantes, inclusives et adaptées aux réalités africaines. Cela passe également par l’Intelligence artificielle (IA). C’est ce qui justifie la tenue d’un atelier régional, en collaboration avec le Fonds de développement de la formation professionnelle, (Fdfp) les 9 et 10 décembre, à Abidjan-Cocody. A l’ouverture de cette rencontre qui a débuté, le 9 décembre, sur le thème, « Intelligence artificielle et formation professionnelle : Enjeux et défis sur les compétences, l’employabilité et la compétitivité des entreprises », le secrétaire général du Fonds de développement de la formation professionnelle, par ailleurs président du Rafpro, Phillipe N’Dri, a fait savoir que les travaux de cet atelier s’articuleront autour de trois axes stratégiques : Compétences et employabilité à l’ère de l’IA « Adapter les curricula, renforcer les plateaux techniques, former les formateurs et développer des compétences transversales permettant une interaction productive avec les outils d’IA), IA et compétitivité des entreprises ( Accompagner les entreprises dans leur transformation numérique, développer des dispositifs de financement ciblés et faire de la formation professionnelle un levier direct de productivité), gouvernance, financement et transformation des Fonds ( Réinventer les outils de gestion, anticiper les métiers émergents, moderniser les mécanismes de financement et placer l’innovation au cœur de nos pratiques institutionnelles).A l’en croire, ces 3 axes guideront l’ensemble des réflexions et devront déboucher sur des propositions opérationnelles, applicables à court et moyen termes dans chacun des pays membres. « L’Intelligence artificielle constitue une fenêtre d’opportunité historique que nous ne pouvons nous permettre de laisser se refermer. Le défi des compétences, de l’emploi et de la compétitivité est au cœur de la stabilité, de la croissance et de la souveraineté de notre continent. Cet atelier n’a pas uniquement pour objectif de débattre de l’IA, mais de concevoir la stratégie par laquelle le Rafpro accompagnera la transformation des systèmes de formation professionnelle en Afrique », a-t-il souligné. Rappelant qu’au terme des travaux, les membres devront disposer de recommandations concrètes pour adapter nos dispositifs, moderniser nos mécanismes de financement et positionner durablement leurs pays dans la dynamique de l’économie numérique mondiale. Représentant le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Koffi N’Guessan, le directeur de cabinet, Moustapha Sangaré, a invité les participants à identifier les compétences et les métiers de l’IA, déterminer les mécanismes de financement et de gouvernance. « Pour nos économies africaines, la question n’est plus de savoir si nous devons intégrer I’IA, mais comment le faire de manière accélérée, éthique et inclusive. Nous devons garantir l’employabilité de notre jeunesse en la dotant des compétences numériques nécessaires : L’urgence de compétitivité : Nos entreprises, notamment les Pme, doivent pouvoir l’utiliser pour améliorer leur productivité de 20 à 25 % et rester compétitives face au marché international », a-t-il recommandé. En ce sens que pour lui, face à cette transformation, l’enseignement technique et la formation professionnelle ne doivent plus être des variables d’ajustement, mais devenir le levier stratégique de la souveraineté numérique. « L’IA doit devenir notre alliée pour révolutionner la pédagogie et améliorer l’employabilité des jeunes conformément à la vision du Président de la République, Alassane Ouattara, soucieux de l’insertion professionnelle des jeunes de notre pays et de notre région », a-t-il insisté. Quant au président du Comité de gestion du Fdfp, Siama Bamba, il a traduit sa reconnaissance aux partenaires techniques et financiers, notamment la Giz et le Bit, pour leur appui et leur engagement constants. Le président d’honneur du Rafpro, Djerma Lawal, et Fanfan Rwanyindo, directrice régionale du Bit pour l’Afrique, se sont félicités de la tenue de cette rencontre régionale qui met un accent sur l’importance de l’IA dans des politiques de formation professionnelle innovantes.

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