Kinshasa : les médias congolais appelés à promouvoir la coiffure africaine

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Kinshasa : les médias congolais appelés à promouvoir la coiffure africaine

Kinshasa, 30 novembre 2025 (ACP).- Les médias congolais ont été appelés, samedi, à œuvrer pour la promotion de la coiffure africaine, considérée comme un vecteur de transmission de l’histoire, à l’occasion de l’inauguration du centre culturel Mwasi Uzu’Art à Ngiri-Ngiri, une commune du centre de Kinshasa, en République démocratique du Congo.

« J’appelle les médias à œuvrer dans la promotion de la coiffure traditionnelle. Les médias jouent un rôle déterminant dans la valorisation de la coiffure africaine. Ils doivent raconter nos histoires, mettre en lumière nos talents et présenter nos créations. Sans les médias, vous le savez bien, notre culture reste dans l’ombre », a déclaré Maguy Mbuku, ambassadrice du centre culturel Mwasi Uzu’Art.

Cet espace culturel est né du besoin urgent de préserver et de revaloriser la tresse africaine.

« C’est une fierté pour notre commune d’être bénéficiaire de ce centre culturel Mwasi Uzu’Art. C’est une initiative à encourager, car elle vise à valoriser et à affirmer la coiffure traditionnelle, qui constitue notre héritage culturel. La commune apportera toujours son soutien pour accompagner la mission et les objectifs de cet espace culturel », a, pour sa part, fait savoir Christophe Maweka, représentant du bourgmestre de la commune de Ngiri-Ngiri, saluant une initiative qui met en valeur cette municipalité.

S/T La revalorisation de la tresse africaine, axe prioritaire du centre culturel Mwasi Uzu’Art

Des pas de danse exécutés par un groupe folklorique féminin, en prestation lors de la cérémonie d’inauguration.

Lors de sa prise de parole, Princesse Lusandisa, initiatrice et coordinatrice de ce projet a rappelé les objectifs et la mission de Mwasi Uzu’Art.

« La création de cet espace culturel est née du besoin urgent de préserver et de revaloriser la tresse africaine, un patrimoine qui nous appartient depuis des siècles. Ce centre est donc un espace de renaissance culturelle, un lieu de transmission, de formation, de créativité et d’auto-affirmation », a-t-elle précisé.

« Nous avons constaté que de nombreuses femmes se détournaient de leur identité capillaire au profit de standards importés, souvent au détriment de leur santé et de leur estime personnelle. C’est pourquoi ce centre est, avant tout, une maison symbolique où l’on se retrouve pour dire : nous savons d’où nous venons et nous choisissons en toute conscience la beauté qui nous ressemble », a renchéri Princesse Lusandisa.

Juste après cette intervention, l’activité s’est poursuivie avec un panel au cours duquel Prisca Masoukou, directrice générale de l’entreprise « Instant », est intervenue sur le thème : « Entreprendre dans la coiffure africaine : mythe ou réalité ? », un sujet qui a mis en lumière les enjeux et l’importance d’investir dans l’art capillaire.

La séquence du panel a été suivie de la coupure du ruban symbolique, lançant officiellement les activités du centre culturel Mwasi Uzu’Art, un espace désormais dédié à la valorisation et à l’affirmation de la coiffure traditionnelle, notamment à travers les nœuds bantous et d’autres styles tels que les Yoruba.

Cette activité a également été marquée par la prestation du Ballet national, au cours de laquelle plusieurs pas de la musique congolaise ont été revisités. ACP/C.L.

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