Le Comorien Rafiki Saïd Ahamada contrôle le ballon lors du match de la CAN 2025 contre le Maroc, à Rabat, le 21 décembre 2025

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« Les Cœlacanthes » entendent bien représenter les Comores tout au long de la CAN. Avec ce surnom, l’équipe nationale met en avant une espèce rare, valorisée dans le pays.

Le Comorien Rafiki Saïd Ahamada contrôle le ballon lors du match de la CAN 2025 contre le Maroc, à Rabat, le 21 décembre 2025

Ils ont fait leur entrée ce dimanche dans la compétition… « Les Cœlacanthes » entendent bien représenter les Comores tout au long de la CAN.

Avec ce surnom, l’équipe nationale met en avant une espèce rare, valorisée dans le pays. Actuellement, les scientifiques comoriens explorent les profondeurs de leur océan à la recherche de ce symbole le plus ancien du pays qui incarne désormais la fierté nationale, la résilience et l’identité.

« Que ce soit l’équipe nationale de football, l’équipe de basket-ball ou les athlètes, tout le monde nous appelle les cœlacanthes. Cela signifie qu’ils font partie intégrante de notre histoire, qu’ils constituent un patrimoine et qu’ils revêtent donc une importance particulière que nous devons préserver, tout comme notre océan », explique Abubakar Ben Mahmoud, ministre de l’Environnement de l’Union des Comores.

Ils font leur entrée ce dimanche dans la compétition. Laissez

Appelé localement « Gombessa », le cœlacanthe était considéré comme une espèce disparue jusqu’à sa redécouverte au large de l’Afrique du Sud en 1938, puis aux Comores en 1952.

Aujourd’hui, les Comores figurent parmi les quatre seuls endroits connus au monde où vit le cœlacanthe, une espèce devenue à la fois un symbole de la biodiversité – un fossile vivant et un puissant marqueur de l’identité nationale.

Pendant plus d’un mois, entre octobre et novembre, un groupe de chercheurs a procédé à la première exploration méthodique des côtes comoriennes à la recherche de cette espèce rare.

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