Le Sénégalais Massamba Diouf élu président du Réseau africain francophone des agences nationales d’assurance qualité
Dakar, 22 déc (APS) – Le professeur Massamba Diouf, secrétaire exécutif de l’Autorité nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ANAQ-Sup) du Sénégal, a été élu président du Réseau africain francophone des agences nationales d’assurance qualité (RAFANAQ), a-t-on appris, lundi, à Dakar, de cette instance panafricaine de régulation de l’enseignement universitaire.
Selon un communiqué du RAFANAQ, M. Diouf a été désigné au terme de la sixième assemblée générale de ladite organisation, qui a eu lieu récemment à Marrakech, au Maroc.
Il a été choisi en même temps pour diriger, pendant deux ans, le bureau du Comité de la convention africaine de reconnaissance des qualifications.
Les membres de ce comité international chargé du suivi de la convention d’Addis-Abeba relative à l’assurance qualité de l’enseignement supérieur se sont réunis aussi à Marrakech récemment.
À la tête du RAFANAQ, Massamba Diouf est assisté de deux vice-présidents, qui sont de nationalités mauritanienne et sud-africaine, et d’un rapporteur zambien.
Cette double responsabilité confirme ‘’la confiance renouvelée des agences africaines d’assurance qualité’’ envers le président de l’ANAQ-Sup et démontre ‘’le rôle central du Sénégal dans la gouvernance de l’enseignement supérieur africain, en matière d’assurance qualité, de reconnaissance des qualifications et de mobilité académique et professionnelle’’.
Sa désignation est une preuve de ‘’l’engagement constant de l’ANAQ-Sup en faveur de l’harmonisation des standards, du renforcement des capacités des agences nationales et de la promotion d’un espace africain intégré de l’enseignement supérieur’’, souligne le communiqué.
Lors des réunions de Marrakech, ‘’les échanges ont mis en évidence l’importance de la mise en œuvre effective de la convention d’Addis-Abeba, à travers des outils opérationnels tels que les lignes directrices, la charte et les mécanismes nationaux de reconnaissance’’, est-il écrit dans le communiqué.
Les participants ont jugé nécessaire de renforcer la coopération entre les États, les agences d’assurance qualité et les partenaires techniques, selon la même source.
‘’L’ANAQ-Sup réaffirme sa contribution à la construction d’un système africain d’enseignement supérieur crédible, inclusif et compétitif, au service de la mobilité des talents, de l’innovation et du développement durable du continent’’, souligne le RAFANAQ.